Suite à la signature hier du Pacte d'Avenir par le Premier Ministre, les réactions sont nombreuses. Entre espoir, satisfaction et déception, elles se déclinent diversement en fonction des attentes des uns et des autres. Les Bonnets Rouges annoncent des Etats Généraux le 8 mars prochain.
Pour beaucoup d'élus et acteurs de l'économie présents dans la salle de l'école de la Santé à Rennes ce vendredi, le discours du Premier Ministre était très prometteur, mais ils attendent maintenant la mise en oeuvre réelle de tous ces engagements et déclarations d'intention.
Une coquille vide pour Christian Troadec, pour les Bonnets Rouges, qui parle du pacte d'avenir comme d'un recyclage d'aides déjà annoncées précédemment et qui appelle à des Etats Généraux pour la Bretagne le 8 mars prochain à Langolvas, près de Morlaix.
Le président de la Région Bretagne, Pierrick Massiot, est lui très heureux de la porte ouverte en terme de renforcement du pouvoir des régions et de davantage de décentralisation :
Il faut que nous parvenions à faire se rapprocher les points de vue les plus éloignés pour que ce soit un vrai collectif breton qui bâtisse la suite du Pacte...
Pour le maire de Brest François Cuillandre, la satisfaction est grande d'avoir obtenu le transfert d'Ifremer de Paris à Brest, "une vieille revendication brestoise" et "un enjeu majeur"
Du côté d'Europe Ecologie Les Verts, par la voix de Guy Hascouët, on est plutôt très prudent, même s'il y a des raisons de satisfaction sur des points précis,
Pour Mona Bras Conseillère régionale UDB,"on va rester vigilants, regarder et s'il y a des évolutions majeures, nous les soutiendrons..."
c'est un beau cadeau de Noël. Maintenant on attend la suite pour 2014, le second volet de la loi de décentralisation sera en effet débattu en 2014. Nous attendons la mise en oeuvre réelle des engagements verbaux pris aujourd'hui.
Du côté des agriculteurs, c'est la déception qui domine avec le sentiment d'avoir été un peu oubliés. Didier Lucas de la FDSEA 22, attendait en particulier des simplifications pour la production porcine et ne voit rien venir, avec des risques de pertes d'emplois.