Méningite C : épidémie inquiétante en Bretagne

Selon les chiffres fournis par l’Institut de Veille Sanitaire, les infections à méningocoque C sont quatre fois plus nombreuses en Bretagne, et sept fois plus dans le Finistère. Pour le deuxième hiver consécutif, une campagne de promotion du vaccin est lancée dans la région, 

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Les infections à méningocoque C gagnent du terrain, particulièrement en Bretagne. C’est particulièrement vrai depuis deux ans où le nombre de cas est en très nette augmentation dans la région, au point d’inquiéter les autorités sanitaires.
En cause ? Une bactérie spécifique au Finistère, et particulièrement contagieuse.

D’une manière générale, le méningocoque C est responsable des infections les plus graves :
  • des méningites, c'est-à-dire une inflammation des méninges, ces membranes qui entourent le cerveau et la moëlle épinière 
  • ou des septicémies à méningocoque.
Si les méningites d’origine virale se soignent bien, celles qui sont d’origine bactérienne constituent une urgence absolue car mortelles dans 10% des cas. Dans le Finistère, l’infection a tué 3 personnes cette année. Elle peut aussi laisser des séquelles d’ordre neurologiques.

Une seule injection suffit

Pour endiguer cette épidémie, l’Agence Régionale de Santé estime que 90 des Bretons âgés de 1 à 24 ans devraient être vaccinés. Depuis 2010, le vaccin est inscrit au calendrier des recommandations. Or, si la couverture vaccinale est plutôt bonne pour les plus jeunes, en ce qui concerne les adolescents et les jeunes adultes, on tourne plutôt à 10 voire 5%, ce qui est largement insuffisant pour assurer une immunité de groupe.

Ce vaccin, qui coûte une vingtaine d’euros, est remboursé à 65% par la sécurité sociale. Pour des vaccinations complètement gratuites, il est possible de se rendre dans l’un des centres de PMI ou centres de vaccination répertoriés par l’A.R.S.
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