Redécoupage cantonal : vent de fronde

Alors qu'on se prépare aux élections municipales, le décret sur le redécoupage pour les élections cantonales (Conseils généraux) a été publié, lui, il y a quelques jours. Le nombre de cantons a ainsi été divisé par deux, pour autant on n'a pas forcément simplifié les choses. La fronde enfle.


L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Même si cette réforme paraissait nécessaire, ça n'est pas forcément une simplification. Il fallait redéfinir le contours de cantons qui n’ont pour beaucoup pas été modifiés depuis plus de deux siècles. Il a donc été décidé de diviser leur nombre par deux.
Ainsi en Ille-et-Vilaine, le nombre de cantons passe de 53 à 27, de 54 à 27 dans le Finistère. Dans le Morbihan, il y aura 21 cantons au lieu de 42 et 27 dans les Côtes d’Armor pour 52 auparavant.

Mais si on réduit le nombre des cantons, on ne réduit pas pour autant le nombre d’élus bien au contraire. Car la réforme territoriale s’accompagne d’un respect de la parité, pour une féminisation des assemblées départementales; à l’avenir, il n y aura plus un seul mais deux conseillers généraux par canton.

Ce redécoupage suscite déjà de vives critiques

La fronde ne cesse de gagner du terrain notamment de la part de la droite qui parle de charcutage, voire de déni de démocratie. Les élus opposés à ce redécoupage ont même leur site internet : touchepasamoncanton.org
Dans le Morbihan, seul département conservé par la droite en Bretagne, Francois Goulard, le président du conseil général a fait ses comptes : avec des résultats semblables a ceux de 2001 et 2008 où elle avait obtenu la majorité des voix, la droite  serait aujourd’hui perdante. Ce redécoupage permettrait à la gauche d’obtenir 67% des sièges. Ce n’est plus du tout le même scénario.
Les élus de droite, à l’image du Costarmoricain, Alain Cadec ont donc d’ores et déjà promis de déposer des recours devant le Conseil d’Etat, qui doit se prononcer avant la fin mars. La bataille est donc loin d’être terminée.


L'interview de Thomas Frinault, politologue

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information