Le Parquet de St Brieuc confirme que Marie est morte suite à une noyade. Il n'y a aucune trace de violence relevée sur son corps, selon l'autopsie. Les résultats toxicologiques seront connus plus tard.
Le corps de Marie, la jeune lycéenne de 16 ans retrouvée dans le Trieux, la rivière qui traverse Guingamp a été autopsié. Selon les premiers résultats de l'Institut médico-légal de Rennes, elle n'a subi aucune violence, elle est morte par noyade.
L'adolescente participait à une soirée cartable, elle avait été vue pour la dernière fois à la sortie d'une discothèque dans la nuit de vendredi à samedi. La jeune fille, en état d'ébriété, a quitté ses amis vers 23 heures devant le pub le Campbell's, un bar très connu de la ville et très fréquenté par les lycéens. Une à deux heures après, l'adolescente a été aperçue devant la discothèque l'Eden, également située dans le centre de Guingamp, à proximité du Trieux. Selon nos informations, elle n'aurait pas pu rentrer dans ces établissements.
La ville sous le choc
La disparition de Marie a beaucoup ému à Guingamp, au delà du cercle amical et familial de la jeune fille. Les commerçants de la ville rencontrés ce mercredi matin, sont choqués.Quelques jours avant les vacances, la mairie de Guingamp avait adressé, comme à chaque veille de vacances, un courrier à tous les parents d'élèves pour les sensibiliser sur ces soirées. Ces soirs-là, un arrêté est aussi pris pour interdire la consommation d'alcool sur la voie publique. Une présence d’adultes est aussi assurée. Vendredi dernier, une dizaine de gendarmes, trois éducateurs et cinq ou six élus de Guingamp ont échangé avec les jeunes dans le centre ville et à la sortie des supermarchés. Ils pensaient que la soirée se passait bien. Mais ces actions de sensibilisation ne suffisent pas. Elles n’empêchent pas les drames. Alors à la question, faut-il bannir ce type de soirées.
Impossible, nous répond Philippe Le Goff, le candidat socialiste à la mairie de Guingamp, très affecté par le drame bien sûr : "il n'y a pas d'organisateur, c'est comme si on interdisait le samedi soir...." nous dit-il
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