Pontivy : des lycéens appelés à la barre !

Pourtant fermé depuis quatre ans, une nouvelle affaire de viol était jugée ce vendredi au tribunal d'instance de Pontivy. Un faux procès en fait, reconstitué par des élèves de deux classes de 1ère qui, le temps d'une journée, sont devenus avocats, prévenus, victime, jurés, procureur...

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C'est une affaire qui s'est réellement déroulée il y a deux ans en région parisienne, le viol d'une mineure de 15 ans par trois adolescents de 16 et 17 ans. Les élèves de deux classes de 1ère du lycée Jeanne d'Arc de Pontivy ont eu deux demi-journées pour l'étudier et grâce à l’Association pour la Promotion de la Citoyenneté des Enfants et des Jeunes (APCEJ) ont eu pour cela accès à l'enquête de police, les procès-verbaux et les extraits d'expertises réalisés alors.

Travail préparatoire pour de nouvelles audiences...

Ensuite, ces mêmes lycéens se sont distribué les rôles pour la reconstitution du procès. Sur le banc des accusés, les trois présumés violeurs avec à leurs côtés leurs avocats, face à eux, la victime et sa défense et tout autour, le procureur, les jurés, juges-assesseurs, parents, experts, greffier... Il n'y a que le président qui échappe à la règle. Gérard Elinas est le seul adulte admis à intervenir dans la salle, c'est aussi dans la vie un vrai juge pour enfants.

De la théorie...à la pratique !

Le droit fait partie du programme des classes de 1ère concernées par ce projet. Une telle reconstitution avait donc pour objectif de mieux comprendre le fonctionnement de la justice des mineurs, de mieux connaître le rôle des différents acteurs et de faire le lien entre la violation de la loi et sa sanction.

Après deux heures d'audiences, et près de vingt minutes de délibéré, les trois prévenus ont été condamnés à des peines de six mois de prison avec sursit pour le premier, un an avec sursit pour le second, six mois de prison ferme pour le troisième, avec pour tous, obligation de soin et celle aussi de trouver un emploi. C'est quasiment les mêmes peines qui ont été données il y a deux ans en région parisienne lors de l'affaire qui a servi de référence à cette reconstitution.

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