Dans la nuit du 4 au 5 juin 1944, sept SAS (Spécial air force) sont parachutés sur Plumelec (56). Parmi eux, un Breton, le caporal le Bouétard touché par balles allemandes est considéré comme le premier mort du débarquement. Un hommage lui était rendu ce jeudi en présence d'anciens combattants.
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a ouvert ce jeudi matin les hommages officiels du 70e anniversaire du Débarquement en célébrant en Bretagne, à Plumelec, la mémoire ce celui qui est considéré comme le premier mort du "D Day", le caporal Émile Bouétard.Ce jeune Breton originaire des Côtes d'Armor, intégrés dans les SAS britanniques, faisait partie du premier commando parachuté dans le sud de la Bretagne dans la nuit du 4 au 5 juin 1944, dans le cadre d'une opération destinée à faciliter le débarquement en Normandie.
"Le caporal Émile Bouétard, blessé au combat, est achevé par l'ennemi conformément aux ordres qu'avait donné Hitler", a expliqué Jean-Yves Le Drian qui a également rajouté : "Ce qui m'émeut particulièrement ce matin ici, c'est qu'en fait, c'est le début de la libération du pays qui commence en Bretagne, à Plumélec, et qui se terminera le 9 mai 1945, à Lorient, dernière ville libérée"
Armer et organiser la résistance bretonne
Beaucoup d'autres parachutages ont suivi celui du commando d'Émile Bouétard, plus de 200 SAS pour la plupart des Français ayant rejoint l'Angleterre ainsi que des milliers de conteneurs d'armes et de matériels destinés à équiper le maquis de Saint-Marcel et à partir de là toute la résistance bretonne. L'objectif étant de fixer les 150 000 soldats allemands qui se trouvaient en Bretagne et d'éviter qu'ils ne prennent le chemin de la Normandie.
Sujet de Stépane Izad et Larbi Benchiha