Vol Djerba-Nantes : Erwan a vécu les 36 heures de galère

36 heures, c'est le temps qu'il aura fallu aux 250 passagers du vol Djerba-Nantes pour monter dans leur avion. Le 14 août dernier, ils sont restés coincés à l'aéroport en raison d'un mouvement de grève local, sans être pris en charge. Erwan, habitant de Bruz attend qu'on lui rembourse son billet

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Le retour des vacances a été long pour les passagers du vol TO3923 Djerba-Nantes du 14 Août dernier. Enregistrés pour un départ à 8h30 avec la compagnie Transavia, ils sont finalement montés dans un avion, 36 heures plus tard. Habitant de Bruz, Erwan raconte cette attente interminable.

Retardé

C'est le mot qu'Erwan et les autres passagers auront le plus lu et entendu. "Lorsqu'on est arrivé à l'aéroport le matin, on nous a dit qu'il y avait une grève, sans plus de détails. Mais sur les panneaux, il était écrit que l'on partirait vers 10h...au départ nous ne nous sommes pas plus inquiétés." Au fur et a à mesure pourtant, tous notent que les horaires changent, sans que personne ne vienne leur expliquer quoique ce soit. Les panneaux affichent alors "retardé". La matinée est déjà bien avancée : "pour avoir à manger on a du aller vers le restaurant de l'aéroport mais il n'avait pas non plus un stock illimité."

Entre-temps, Erwan et les autres se sont dirigés vers la compagnie Transavia, mais on ne peut rien leur dire. Les esprits commencent à s'échauffer surtout lorsqu'ils s'aperçoivent que les vacanciers de tours operators peuvent aller dormir dans des hôtels. Erwan constate "on nous a laissé là". "

"A 21h30, on nous annonce que la grève est finie mais c'est tout. A minuit, tout le monde s'énerve. On nous explique que nous aurons un vol à 10h le lendemain. On a dormi comme on pouvait."

Tensions avec la police locale

Le panneau continue d'afficher "retardé". Certaines personnes excédées décident de bloquer l'enregistrement des autres passagers "mais la police nous est tombée dessus".

vidéo amateur tournée par l'un des passagers

Transavia annonce un départ à 17h. Les bagages sont enregistrés. "On monte dans l'avion à 19h seulement. A un moment donné, ils ont ouvert les portes et là on a vu que nos valises n'étaient même pas dedans et que le bagagiste dormait dans un coin." L'avion décolle à 20h.

Les "rescapés" du vol Djerba-Nantes

Au retour, les passagers se sont organisés et monté un groupe pour réclamer un remboursement du voyage, et dénoncer les violences policières subies sur place. Dans un courrier du 18 août, Transavia a présenté des excuses en rappelant que cette situation était lié "à une grève de la part de l'assistant portuaire" les obligeant à reporter ce vol. La compagnie devrait les rembourser intégralement d'ici deux semaines. 
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