Condamnée à 15 ans de réclusion pour le meurtre de son concubin, cette mère de famille écrouée à Rennes va être rejugée à partir de ce lundi à Saint-Brieuc (22). Ses avocats veulent faire reconnaître les souffrances subies par cette femme régulièrement battue.
Après la découverte du corps calciné de Richard A. en janvier 2011, les soupçons s'étaient rapidement portés sur Véronique G., sa concubine. La mère de famille avoue le meurtre de son concubin, qu'elle aurait étranglé avec une ceinture de kimono puis transporté dans la voiture, avant d'y mettre le feu.
Le procès d'une femme battue
Plusieurs mains courantes attesteraient des coups portés par l'homme d'une quarantaine d'années sur sa compagne. Jugée par la Cour d'assises de Rennes en avril 2013, après seulement deux jours de débats, Véronique G. avait écopé d'une peine de 15 ans de prison. L'accusation n'avait pas jugés recevables les arguments de la défense, pour qui les violences conjugales représentaient des "circonstances atténuantes".Ce lundi 15 septembre s'ouvre donc le procès en appel de cette mère de trois enfants. Les débats dureront une semaine à Saint-Brieuc. Ses avocats espèrent une baisse de la condamnation précédemment prononcée. Verdict vendredi.
Explications avec Catherine Basille, depuis le tribunal de Saint-Brieuc ce lundi 15 septembre :