Sécurité accrue du plan Vigipirate en Bretagne

Suite à la fusillade ce mercredi matin qui a fait au moins 12 morts dans les locaux du journal Charlie Hebdo, le plan Vigipirate est passé au niveau «alerte attentat» en Ile-de-France. Il ne change pas de niveau en Bretagne mais les mesures de sécurité et de contrôle sont renforcées.

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La décision est intervenu très peu de temps après la fusillade au siège de Charlie Hebdo. Le Premier ministre Manuel Valls a décidé de relever mercredi le plan Vigipirate au niveau «alerte attentat», le niveau le plus élevé, sur l'ensemble de la région Ile-de-France. Les "organes de presse, grands magasins, lieux de culte et transports" sont placés sous "protection renforcée", a annoncé Matignon. Les sorties scolaires et activités hors des établissements sont également stoppées, a signifié le rectorat de Paris.

Vigilance accrue en Bretagne

Le relèvement du niveau ne concerne donc que le grand Paris. En région comme en Bretagne, c'est le niveau "vigilance" qui reste activé. Comme le prévoit le plan, ce niveau vigilance peut être renforcé temporairement, géographiquement et sectoriellement pour faire face à une menace particulière ou à une vulnérabilité ponctuelle. C'est le cas en Bretagne où la préfecture a mobilisé l'ensemble des acteurs pour leur demander son application la plus stricte.

Au quotidien, la surveillance sera donc drastique dans les transports, les gares, comme à Rennes ou dès cet après-midi les voyageurs ont pu constater une forte présence militaire. 

Les aéroports feront également l'objet d'une vigilance accrue, de même que les lieux touristiques ou ceux qui accueillent du public en masse : contrôle pour l'accès aux stade, patrouilles dans les centres commerciaux. Les bâtiments public, les écoles, les hôpitaux seront également sous surveillance renforcée.

L'évolution du plan Vigipirate

Son origine remonte à 1978, quand la France et l’Europe étaient confrontées aux premières grandes vagues d’attentats terroristes menés par des organisations extrémistes ou séparatistes.

En 1995, le plan gouvernemental Vigipirate est instauré. Il définit deux niveaux généraux de vigilance (Vigipirate simple et Vigipirate renforcé).

Puis le plan Vigipirate est actualisé à plusieurs reprises en 2000, en 2002, en 2003 et en 2006. C’est en 2003 qu’ont été adoptés les 4 niveaux d’alerte répertoriés par couleur (jaune, orange, rouge et écarlate).

Maintenant, fini les couleurs. En 2014, le code d’alerte du plan Vigipirate est simplifié : il n’existe désormais plus que deux niveaux, matérialisés par un logo visible dans l’espace public
  • un niveau de vigilance qui peut être renforcé temporairement comme c'est le cas ce jour
  • un niveau d’alerte attentat pour faire face à une menace imminente

 

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