Christiane, résistante : "à Auschwitz, il y avait une montagne de cadavres"

Le 24 janvier 1943, Christiane Borras était déportée vers le camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, en Pologne. Sur les 230 femmes du convoi, seulement 49 survivront et rentreront en France, après la libération.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Christiane Borras était une résistante à l'occupant allemand. Dans son réseau, on l'appelait "Cécile". Capturée par les allemands, elle est déportée vers Auschwitz-Birkenau le 24 janvier 1943.

Dans le convoi qui l'emmène en Pologne, elle partage un wagon avec 230 autres femmes. Des résistantes, elles aussi. L'issue ne fait guère de doute mais elle ne le sait pas encore : les nazis ont annoté les documents du convoi avec la mention "retour non souhaité".

Quand Christiane arrive au camp, c'est le choc : « Il y avait une montagne de cadavres. La tête que j’ai fait quand j’ai vu ça ! », se souvient-elle. Aujourd'hui, Christiane a 99 ans mais les images sont encore vivaces comme la peur de voir ces jours sombres revenir.

Les déportées sont logées en fonction de leurs nationalités. Les françaises sont dans le bloc 26. Tout près du bloc 25, celui où sont cantonnées celles qui vont être gazées...

Elles étaient 230 femmes dans le convoi de Christiane, seules 49 sont rentrées d'Auschwitz-Birkenau. 

Reportage de Séverine Breton et Christophe Rousseau :

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information