Alors que les agents hospitaliers manifestent à Rennes cet après-midi pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail, le Télégramme ce matin analyse les déficits des hôpitaux bretons et les plans de retour à l'équilibre prescrits par l'Agence régionale de Santé.
Ils sont environ 400 rassemblés devant l'Agence régionale de santé (ARS) à Rennes ce midi. Les agents hospitaliers manifestent afin de dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail et pour refuser les plans de retour à l'équilibre imposés par l'ARS.
Des plans prescrits pour enrayer les déficits. En effet les hôpitaux bretons de taille moyenne sont confrontés à de lourds déficits, c'est ce que détaille un article de nos confrères du Télégramme.
Des hôpitaux déficitaires
Le déficit est de 10 millions d'euros pour l'hôpital de Lannion, 3 millions à Pontivy, plus de 2 millions à Guingamp, 1,5 millions à Morlaix, ou encore 800 000 euros à Quimperlé.
Ces déficit s'expliquent par des frais de fonctionnement importants pour des blocs opératoires au regard de leur activité; une tarification pénalisante pour ces hôpitaux où les pathologies prises en charge sont moins rémunératrices. Des établissements qui ont également beaucoup recours à l'intérim médical, très onéreux, car les médecins viennent y travailler plus difficilement.