Le premier tour de scrutin d'une élection qui ne passionne pas les foules est dans six semaines. À partir de ce lundi, les forces en présence ont pu déposer leur liste de candidats. Un binôme homme-femme pour 102 cantons en Bretagne.
Cela ne se bousculait pas à la Préfecture de Région, où les partis engagés dans les Départementales pouvaient dès ce lundi déposer leurs listes de binômes candidats. Sauf pour le Front National, qui a d'ores et déjà annoncé qu'il avait tous ses candidats, 102 binômes et leurs remplaçants, qu'il convient désormais de former à la campagne électorale.
L'une des clés du scrutins sera plutôt l'abstention. Elle était autour de 55% en 2001. Pour la première fois, l'élection des conseillers départementaux (auparavant appelés conseillers généraux) sera l'unique scrutin organisé les 21 et 29 mars. Ces élections pourront prendre un caractère national (dans le sens de la sanction), avec peut-être un petit mieux sur le plan de la participation.
En effet, pour se qualifier dès le 1er tour, il ne faudra pas seulement passer les 50% des bulletins, mais atteindre 25% des inscrits. Idem pour se qualifier au second tour. Il faut atteindre 12,5% des inscrits, ce qui veut dire que la barre se situe plutôt autour de 22-23% des votes.
Même si certains socialistes se montrent optimistes suite à "l'esprit du 11 janvier", des situation comme récemment dans le Doubs ne sont pas impossible en Bretagne. Il suffit de se rappeler le score du Front National en Bretagne aux élections européennes sur la "circonscriptions Ouest", 17,1%, derrière l'UMP (18,4%) et devant le PS (16,1%).
<dsgv