Au Crouesty, l'hôtel thalasso Miramar, récemment racheté par l'émir du Qatar fait peau neuve. Depuis le mois d'octobre, près de 400 ouvriers et chefs de chantier travaillent à sa rénovation. Ce qui, en saison hivernale, fait le bonheur des hôteliers et des restaurateurs du port morbihannais.
Avec l'arrivée des ouvriers du Miramar, le Cap Horn a vu sa clientèle faire un bond de 20 % par rapport à l'année dernière à la même époque. L'hiver, une période de basse mer pour le business, hormis quelques beaux week-ends de grandes marées. Comme son voisin sur le port du Crouesty, il profite de l'afflux quotidien des ouvriers de trente entreprises du BTP. "Ça nous a permis de rester à sept, alors que d'habitude on est a cinq" explique le patron, Romuald Chaen, et de doubler le nombre de ses couverts le midi.
Il faut aussi trouver un logement pour les ouvriers et techniciens qui quelquefois viennent de loin. Cela fait le bonheur du centre Pierre&Vacances, qui rattrape ainsi son retard sur les mois d'octobre et novembre, "et du bonus pour la saison à venir" explique Ronan Jaffre, l'assistant de direction de la zone Finistère Sud et Morbihan.
Et à l'ouverture de l'hôtel, acheté par l'émir du Quatar en septembre dernier, d'autres retombées économiques seront au rendez-vous. "Le Miramar est le plus gros employeur de la commune avec 140 personnes" explique le maire d'Arzon, Roland Tabart, "et l'on peut espérer 40 emplois créés". L'ouverture est prévue le 30 avril.