Le dernier dimanche d'avril, depuis 1954, est dédié à la célébration de la mémoire de la déportation dans les camps de concentration nazis lors la 2nde Guerre mondiale. Pour ne pas oublier et que de tels faits ne se reproduisent plus. Rencontre avec Huguette Gallais, revenue du camp de Ravensbrück.
Le dernier dimanche d'avril, depuis 1954, est dédié à la célébration de la mémoire de la déportation dans les camps de concentration et d'extermination nazis lors la Seconde Guerre mondiale. Pour ne pas oublier et que de tels faits ne se reproduisent plus. L'occasion de rencontrer et d'écouter le témoignage d'Huguette Gallais, résistante et déportée.
Le réseau de résistance Gallais à Fougères
La vieille dame va fêter ses 94 ans cette année, mais elle n'a rien oublié de cette période de sa vie, où élève infirmière de 20 ans, elle est entrée dans la résistance. Elle appartenait au fameux réseau Gallais, du nom de son père, dans la région de Fougères. En octobre 1941, suite à une dénonciation, elle a été arrêtée puis déportée. Avec sa mère, elle sont d'abord emprisonnées en France, en Allemagne puis conduites au camp de concentration de Ravensbrück, au nord de Berlin.
L'horreur des camps de la mort
130 000 femmes ont été déportées dans ce camp, 90 000 y sont mortes, de faim, des coups, de dysenterie. La jeune femme libérée en avril 1945, aura vécu l'enfer durant 42 mois de détention. Huguette ne peut effacer ses souvenirs, ni ses larmes, elle ne peut oublier celles qui sont restées là bas. Alors elle témoigne pour elles, qui ont donné leur vie, pour notre liberté !
Le reportage de Séverine Breton, Vincent Bars et Catherine Deunf
durée de la vidéo : 00h02mn16s
©INA
Témoignage
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