Suite aux attentats de Paris et à l'état d'urgence décrété par le président de la République, la surveillance des sites industriels va être renforcée. La Bretagne compte 44 sites classés "Seveso".
Le nom du classement du niveau se "dangerosité" et de surveillance des sites industriels en France vient d'une funeste catastrophe, en Italie, en 1976. La directive européenne de 1982, réactualisée en 1996 et dont la troisième version, Seveso 3, vient tout juste d'entrer en vigueur, demande aux Etats de recenser et contrôler l'activité de ses sites industriels.
En Bretagne, 44 sites sont concernés, classés en deux catégories: seuil haut (26 sites), et seuil bas (18 sites), correspondant à des niveaux d'accès et de contrôles spécifiques.
Parmi eux, les dépôts de carburant de Vern-sur-Seiche (35) ou Ploufragan (22), mais aussi l'usine de briquets BIC à Redon ou les usines de fabrication de cartouches ou d'explosifs à Plévin (22) et Nobel à Pont-de-Buis (29). Les sites de traitement des déchets industriels sont également classés Seveso, comme celui de Triadis près de Rennes, dans lequel une alerte chimique avait été déclenchée en 2012.
##fr3r_https_disabled##
Liste des sites Seveso en Bretagne