La Brest Atlantiques prend le départ le 5 novembre. A bord des Ultims, il y aura deux skippers mais aussi un troisième homme, le médiaman. Sa mission ? Rendre compte de la course en images. Martin Keruzoré accompagne Thomas Coville et Jean-Luc Nélias.
"Aujourd'hui je suis sur un Ultim, c'est magique. Après c'est sûr ce sont des conditions compliquées mais j'aime bien repousser mes limites pour aller chercher de la belle image..." Martin Kerusoré embarque avec Thomas Coville et Jean-Luc Nélias pour la Brest Atlantiques. Pendant toute la durée de la course, il devra rendre compte du quotidien des skippers et de la vie à bord, en images. Il va montrer "tout ce qu’on ne voit jamais et surtout… qu’on ne soupçonne même pas."Jongler avec les éléments, la vitesse, le matériel et s'ajuster à la relation déjà très forte entre les navigateurs représentent les défis auxquels il devra faire face. Martin a déjà navigué avec Thomas Coville ce qui a déjà permis de créer des affinités.
Le jeune vidéaste ne cache pas son impatience et a hâte de prendre le départ. Son paquetage est déjà prêt. Son matériel représente 20 kilos, répartis dans deux caisses. "Depuis des années, j'essaie de trouver un compromis entre la performance et le gain de place. Rien n'est laissé au hasard", explique-t-il.
Un rôle de témoin encadré
En attendant le départ, Martin s'entraîne aussi physiquement. Habituellement sportif, il intensifie le rythme et veille à son régime alimentaire.
Martin pourra participer au quotidien mais en aucun cas aider les skippers dans leur performance. "C'est sûr que de temps en temps j'aimerais bien leur filer un petit coup de main, mais les règles c'est les règles."Il faudra que je sois à l'aise dans les déplacements dans le bateau et rester tonique