"Bretagne, une terre sacrifiée", sur l'agro-alimentaire breton. La réaction de Loïg Chesnais Girard

Le monde en face, présenté par Marina Carrère d'Encausse, a  diffusé le documentaire "Bretagne : une terre sacrifiée " réalisé par Aude Rouaux et Marie Garreau de Labarre. Le film questionne sur le modèle agricole de la région et sur ses conséquences. Loïg Chesnais Girard réagit. 

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Le monde en face, émission présentée par Marina Carrère d'Encausse proposait un documentaire sur la région, à 20 h 50 le mardi 17 novembre. Les réalisatrices se sont interessées aux enjeux agricoles sur le territoire et ses conséquences sur l'environnement, l'humain. 


Un modèle agricole à revoir ? 


Pauvre et enclavée au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la Bretagne est aujourd’hui la première région agro-alimentaire d’Europe. Plus de 1,5 millions d’hectares de terres y sont soumis à l’agriculture intensive.

Ce secteur est, de loin, le plus gros pourvoyeur d’emplois de la région. Mais, il y a un revers à la médaille : algues vertes, maladies professionnelles, rejets toxiques, épidémies mortelles chez les animaux... Les dégâts environnementaux et humains de cette industrie sous stéroïdes sont considérables. Et les scandales sanitaires se multiplient. 
 
Les réalisatrices Aude Rouaux et Marie Garreau de Labarre sont allées à la rencontre des associations, citoyens et agriculteurs bretons qui font entendre leur voix. Pour beaucoup d'entre eux, c’est l'ensemble d'un modèle agricole qu’il faut remettre en question.

Dans la baie de Saint-Brieuc, Yann Auffray, 23 ans, est persuadé que le décès de son père, lors d'un jogging, est dû aux algues vertes. Il s'est engagé dans un bras de fer judiciaire avec l'Etat.

Près de Guingamp, Christophe Thomas a perdu une partie de ses vaches laitières.
 
L'agriculteur pense qu'elles ont été intoxiquées par des granulés livrés par sa coopérative Triskalia. Mais, il ne peut aujourd'hui assurer la survie de sa ferme sans ce géant breton de l'agro-alimentaire.

La réaction de Loïg Chesnais Girard


Présent dans l'enquête qui le décrit comme "pris au piège" entre deux modèles, le président de la Région Loïg Chesnais Girard a déploré une vision "caricaturale", tout en se disant conscient "des excès du passé". "Il faut accepter la cvomplexité et la nuance dans le débat agricole" a-t-il indiqué via son compte Twitter.
 
 
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