Après l'abandon du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, et l'intervention des élu(e)s de Bretagne et des Pays-de-la-Loire, le gouvernement va poursuivre les discussions pour parvenir à "une nouvelle contractualisation" en matière de mobilités entre les deux régions.
Dans un communiqué de ce jeudi 22 février, le Premier Ministre annonce souhaiter poursuivre le dialogue avec les deux régions, au-delà des échanges qu'il a eu avec Christelle Morançais, présidente du conseil régional des Pays-de-la-Loire, et Loïg Chesnais-Girard, président du conseil régional de Bretagne. L'objectif est de "nourrir les contours d’une nouvelle contractualisation" avec chacune des deux régions.
"Sur la base des propositions formulées par les collectivités territoriales (projet de « Contrat d’avenir » en Pays de la Loire et de «Pacte d’accessibilité» en Bretagne), ces travaux doivent permettre de faire émerger à court terme des orientations concrètes, en particulier en matière de mobilités, de transition écologique et numérique des territoires ainsi que dans le domaine de l’économie de la connaissance", précise le communiqué.
Un combat pour l'accessibilité engagé en Bretagne
Depuis l'annonce de l'abandon du projet de Notrre-Dame-des-Landes et en réaction aux rapports Duron et Spinetta, les élu(e)s bretons se mobilisent sur l'enjeu de l'accessibilité et la mobilité. Pour les Finistériens, il est urgent de maintenir la pression pour la Ligne à Grande Vitesse Rennes-Brest, permettant de réduire le trajet Paris-Brest à 3 h.Le 7 mars prochain, les 54 élus finistériens ont prévu un rassemblement à Paris à la Maison de la Bretagne puis à l'Assemblée Nationale pour la séance des questions au gouvernement. Objectif : montrer que les Finistériens sont prêts pour la "bataille du rail."
De son côté, le Conseil régional, lors de la dernière session budgétaire, s'appuyant sur le pacte d'accessibilité, a affirmé sa politique des transports, évoquant l'achèvement de la RN164, le développement des plateformes aéroportuaires et du rail.
Les premières décisions avant l'été
Les services de Matignon prévoient qu'un point d'étape soir réalisé en présence d'Edouard Philippe sur la base "des pistes de travail identifiées par les acteurs locaux et les préfets de région". Les premières décisions pourraient intervenir avant l'été.Le ministère des Transports a confié une mission à un conseiller à la Cour des comptes, pour accompagner les collectivités dans l'élaboration d'un "projet stratégique pour les mobilités du Grand Ouest".
Selon Matignon, ces travaux doivent se conclure par la signature d'un contrat avec chacune des deux régions.