Des propriétaires d'animaux tués sur la commune de Chevaigné et alentours en Ille-et-Vilaine soupçonnent des chiens en divagation d'être les auteurs de tueries à répétition. La mairie cherche à sensibiliser les maîtres de ces chiens qui ont déjà massacré une centaine de moutons, poules ou lapins.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Ce sont des attaques en règle qui ont déjà fait plusieurs dizaines de victimes : des moutons, des chèvres, des volailles ou des lapins, cibles a priori de chiens errants. Depuis plus d'un an, dans un triangle Chevaigné - Melesse - Saint-Germain-sur-Ille au nord de Rennes, les particuliers qui possèdent des animaux ne sont pas rassurés.

Des animaux tués mais pas dévorés

"C'est à pleurer quand vous voyez tout un tas de bêtes mortes comme cela" explique Joëlle Demé la gorge serrée. Cette propriétaire de lapins a déjà perdu une quarantaine de bêtes, victimes des attaques de chiens errants visiblement. Une première perte en 2016 et une seconde en novembre 2017. A chaque fois, les auteurs ont réussi à ouvrir les clapiers et ont "égorgé les lapins sans chercher à les dévorer" précise Joëlle.

Mais les lapins de Joëlle n'ont pas été les seuls à être la cible de ces carnages. Une vingtaine de moutons, 6 chèvres et une cinquantaine de volailles sont aussi morts, victimes d'attaques nocturnes principalement entre novembre et mars dernier chez 16  particuliers recensés à Chevaigné et dans les alentours.

La mairie, persuadée de la mise en cause de chiens errants a recensé les victimes et cherche à trouver les propriétaires de ces chiens. 


Des propriétaires traumatisés

Pour certains propriétaires d'animaux tués, le traumatisme est grand, comme pour Evelyne et Jean-Marie Dureau, qui ont perdu leurs trois chèvres en novembre dernier. Depuis, il n' y a plus d'animaux dans leur enclos et ils n'en veulent plus face au risque de les retrouver égorgés.


Les gendarmes de Betton ont ouvert une enquête mais pour l'instant impossible de mettre la main sur les assassins présumés. Les propriétaires victimes des attaques devraient se constituer en association.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information