La ville, en devenant de plus en plus dense, devient aussi de plus en plus chaude. Un phénomène qu’il faut prendre en compte, avec les effets du réchauffement climatique, pour ne pas qu’elle devienne une véritable fournaise.
La ville est plus chaude que la campagne. Une variation de température qui peut atteindre 8 degrés. D’un quartier à l’autre, des différences se font sentir.
C’est ce dont on peut s’apercevoir si l’on survole la métropole rennaise avec des chercheurs de l’Institut d’Electronique et de Télécommunications de Rennes, qui prennent des images thermiques depuis un avion.
Tout au long de l’année, de petits capteurs répartis dans la ville enregistrent également la température heure par heure. Ces données servent à la thèse de Xavier Froissard, doctorant en géographie à l’université de Rennes 2. « Nous sommes à dix jours par ans de maximales supérieures à 30 degrés » explique-t-il, « selon les scénarios on va multiplier par deux ou par trois le nombre de ces journées chaudes, et il faut trouver des formes urbaines qui limitent les effets du réchauffement ».
Dans d’autres endroits de la ville, la chaleur est prise au piège, comme c’est le cas entre deux immeubles par exemple ou d’une place fermée entourée de constructions hautes. Les chercheurs parlent alors de canyon urbain. Une expression, qui peut faire froid dans le dos…
La ville, en devenant de plus en plus dense, devient aussi de plus en plus chaude. Un phénomène qu’il faut prendre en compte, avec les effets du réchauffement climatique, pour ne pas qu’elle devienne une véritable fournaise.