Dix plaignants refusent l'installation d'un compteur Linky à leur domicile, mettant notamment en avant des conséquences sur leur santé. Leur procès en appel a eu lieu le 13 septembre. La décision a été rendue ce lundi. Ils sont déboutés.
Les éléments produits ne permettent pas de liens "évidents" entre les symptômes décrits par les plaignants et les compteurs Linky. La cour d'appel du tribunal de grande instance de Rennes a rendu sa décision ce lundi matin. Elle rejette l'appel de dix plaignants bretons qui refusent l'installation d'un compteur Linky ou souhaitent son enlèvement et confirme le premier jugement du 18 avril dernier.
"Aller en justice pour défendre sa santé, c'est tout de même incroyable"
"Cette décision ne m'étonne pas" indique Danièle Bovin, présidente de l'association des Citoyens éclairés et qui fait partie des plaignants. "On n'a rien à dire, on doit subir". "J'ai fourni des examens de santé" précise-t-elle "des documents qui n'ont pas été inclus dans l'étude."
Comme elle, les autres particuliers font état de troubles du sommeil, de fatigue, de stress, ou de douleurs, liés selon eux aux boîtiers Linky.
Maître Jean-Pierre Joseph, leur avocat regrette "Dans tous les scandales sanitaires, on attend qu'il y ait beaucoup de victimes pour agir alors que si on réagissait plus vite, il y aurait moins de victimes."