Bâtiments vétustes. La SPA de Saint-Brieuc menacée de fermeture

La Direction départementale de la protection des populations a donné deux mois à la SPA de Saint-Brieuc pour faire des travaux dans son centre. Les box des chiens et des chats doivent être rénovés et raccordés à l’électricité pour que leurs résidents à quatre pattes soient chauffés en hiver. Des travaux estimés à près de 50 000 euros. La SPA appelle la ville à l’aide.

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"Trente ans de bénévolat pour en arriver là." Germaine Saindon, la co-gérante de la Société Protectrice des Animaux La Briochine pousse un long soupir en regardant les lieux autour d’elle. 

Le refuge existe sur le site depuis 1979. "Dans certains box, il y a des trous comme ça, dit-elle en matérialisant la béance avec ses doigts. Il faudrait que tout soit refait". 

"Là, on est à 3 cm de faille, on voit les fissures. Tout ce mur est à reprendre, désigne Dominique Saindon, le co-gérant. Ici, le toit s’affaisse poursuit-il, on ne peut plus y mettre de chien."

Un peu plus loin, il désigne un autre box. "Certains grillages ont été fracturés pour des vols, nous avons réparé, plus ou moins, mais ce serait à refaire entièrement."

Plus aux normes

La Direction départementale de la protection des populations a constaté que le site n’était plus aux normes et exige des travaux d’amélioration.

Dans la nouvelle loi sur le bien-être animal, les cages pour les chats doivent faire au minimum deux mètres carrés. Celles des chiens, dix. "Un couchage de cinq mètres carrés, une courette de la même dimension" détaille Dominique Saindon. "Nos box sont à la bonne dimension, mais parfois, on y mettait deux chiens, on ne peut plus, on accueille donc beaucoup moins d’animaux. "

Le chenil comme la chatterie ont également besoin d’être raccordés au réseau électrique pour qu’un système de chauffage soit installé. 

"On a chiffré les travaux, il y en a pour 40 ou 50 000 euros, s’inquiète Germaine Saindon. Mais nous ne sommes pas propriétaires des murs. Le site appartient à la ville de Saint-Brieuc, nous, nous finançons les frais de fonctionnement (200 000 euros par an pour nourrir toutous et matous et payer les quatre salariés qui s’occupent d’eux), mais nous n’avons pas le budget pour réaliser ces rénovations." 

Le maire de Saint-Brieuc promet de se pencher sur le dossier dès la rentrée.
En attendant, cet été, le refuge affiche complet, et ne peut plus accueillir de nouveaux animaux. 

(avec Manon Le Charpentier)

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