Des rochers de granit rose, un chapelet d’îlots qui se métamorphosent au fil des marées. Au large de Paimpol, l’île de Bréhat fascine les visiteurs depuis la fin du XIXème siècle.
De la pointe de l’Arcouest, tout au nord des Côtes d’Armor, le voyage en bateau pour rejoindre l’île ne dure qu’une dizaine de minutes.
A partir du Port-Clos, l’exploration peut commencer à pied ou à vélo, les voitures sont interdites ici, seuls quelques tracteurs assurent liaisons et ravitaillement.
Le charme sauvage de l’archipel a séduit artistes et vacanciers fortunés dès la révolution industrielle. Ce sera le premier site naturel à être classé en 1907.
Ce territoire de pierre et de plantes exotiques est préservé en grande partie comme espace remarquable.
Pépinière de marins jusqu’au XXème siècle, l’île de Bréhat n’abrite aujourd’hui que 400 habitants à l’année. Plusieurs milliers de touristes habitent les 80% de résidences secondaires durant l’été.$
il faut venir le voir, c’est indescriptible… même quand on a voyagé dans des pays magnifiques, quand on revient à Bréhat, on se dit que c’est le plus bel endroit au monde
Pour les visiteurs d’un jour ou les Bréhatins de toujours, la palette de lumières qui accompagne chaque paysage de l’archipel est la promesse d’un voyage permanent.
Gris sombre du ciel, rochers rouges au soleil levant, eaux turquoises ou bleu foncé de la mer agitée, comme le dit Charles Blasco installé sur l’île depuis 25 ans : « il faut venir le voir, c’est indescriptible… même quand on a voyagé dans des pays magnifiques, quand on revient à Bréhat, on se dit que c’est le plus bel endroit au monde… »
Le jeune Goulven Simon, né sur l’île il y a 18 ans, ne se lasse pas non plus de ces couleurs magiques. Il a décidé de partager ces atmosphères fabuleuses avec tous ceux qui l’aideront à restaurer les premières vedettes en bois de Bréhat. Sur la Paimpolaise, il se promène au fil des 87 îlots, à l’affût des plus belles lumières.