Côtes d'Armor : les agents grévistes s'invitent dans l'hémicycle du conseil départemental, la séance est interrompue

Le conseil départemental des Côtes d'Armor s'est réuni ce 15 février pour une séance budgétaire qui a été interrompue par des agents du service des routes en grève. Ils ont envahi l'hémicycle, pour protester contre des suppressions de postes. 

C'est la deuxième fois depuis début 2021 que la séance du conseil départemental est chahutée. Ce 15 février, des agents grévistes sont à nouveau entrés dans l’hémicycle, à l’appel de l’intersyndicale du Conseil départemental des Côtes-d’Armor, composée de FO, la CGT, la CFTC et SUD.

Une centaine de personnes étaient présentes, venues de tout le département. Elles protestent contre la suppression de 25 postes, dont 22 chez les agents des routes.


"Nous, ce qu'on leur dit, c'est que depuis deux ans, on perd des postes, on perd 50 postes par an. Aujourd'hui, ils ont identifié les routes sur lesquelles ils veulent supprimer 22 emplois et là on n'est pas d'accord" explique Jacques Burlot, délégué CFDT et membre intersyndicale du Conseil départemental des Côtes-d'Armor. 

Laurence Levée, déléguée SUD et membre intersyndicale du Conseil départemental des Côtes-d'Armor ajoute : "Ce qu'on espère obtenir, c'est sanctuariser ces postes, qu'on n'y touche pas, qu'on ne les enlève pas des effectifs et qu'ils reconnaissent qu'ils ne peuvent pas le mettre à l'ordre du jour du budget primitif, puisque ce n'est pas passé en comité technique, alors que c'est une obligation de par la loi, ce que nous avons rappelé." 

Romain Boutron, président du conseil départemental a pris la décision de suspendre la séance.

Le budget primitif  a été voté en début d'après-midi, en visioconférence, un procédé regrettable pour l'opposition qui a boycotté les débats. "Nous ne sommes plus dans le débat démocratique, le dialogue est inabouti entre les organisations syndicales et le président." souligne Christian Coail, président du groupe socialiste et républicain. Pour lui, le vote de ce budget nécessitait "des échanges nourris", l'hémicycle aurait dû rester le lieu de discussions, en présentiel. 

 

 

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