Grande braderie chez Noret, le couturier du sport . Quand le "made in France" fait recette

Contrairement aux nombreuses entreprises textiles qui ont délocalisé leur production à l'étranger, le Costarmoricain Noret continue de miser sur la confection locale. Le succès remporté par la braderie, qui se tient à Saint-Denoual jusqu'à samedi soir, démontre que le "made in France" a la cote.

BB, Cofidis, Décathlon... Noret ne sait décidément plus où donner de la tête.

Créé en 1939 à Saint-Denoual (Côtes-d'Armor), l'atelier de confection, spécialisé dans le sport et particulièrement le cyclisme, emploie désormais 57 salariés. Il a récemment ouvert une filière à Chauvé près de Nantes.

10 000 articles

Vendredi 7 et samedi 8, l'entreprise costarmoricaine a renoué avec la tradition de la grande braderie après vingt ans d'interruption.

Et à en juger par la foule qui s'est pressée, dès l'ouverture, sous les barnums; le savoir-faire "made in France" fait recette. Plus de 10 000 articles sont proposés pour déstocker.​ 

Avoir des vêtements fabriqués sur ses routes d'entrainement par des gens que vous côtoyez au quotidien; ça a du sens.

Cycliste amateur et client de la braderie

France Télévisions

"Les prix sont très intéressants. Je m'attendais à trouver des articles à 30 ou 50€. Et là, vous voyez, c'est à 10€. Il faut vraiment en profiter '", se réjouit ce cycliste amateur. "Avoir des vêtements fabriqués sur ses routes d'entrainement par des gens que vous côtoyez au quotidien; ça a du sens. C'est complètement différent", témoigne cet autre acheteur.

En parallèle, l'atelier ouvre ses ateliers au grand public pour faire découvrir les secrets de ces savoir faire de plus en plus pointus et novateurs.

80% du prix, c'est la main d'oeuvre

"C'est très technique avec beaucoup de mise en oeuvre, beaucoup de main d'oeuvre. Donc voilà, le problème c'est qu'il nous faut rivaliser avec nos concurrents qui font fabriquer dans les pays étrangers. Or 80% du prix de revient d'un maillot, aujourd'hui, c'est le prix de la main d'oeuvre", fait remarquer Jean-Noël Bonenfant, le directeur de Noret.

Comme dans bien des secteurs, l'entreprise de confection peine à recruter des couturières souvent formées sur place. En se rapprochant de Nantes, le dirigeant espère notamment pouvoir étoffer ses effectifs.

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