Gourvennec: y avait-il vraiment un suspens ?

Partira, partira pas. Jocelyn Gourvennec se disait "dans la réflexion" et laissait les observateurs dans l'expectative. Ou pas. Une fois l'annonce de sa décision passée, rester à Guingamp apparaissait pour lui comme une évidence. Entretien: Jean-Marc Seigné.

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Le suspens est levé, mais y avait-il suspense ?

Il y avait réflexion, ce qui était légitime. Après je savais les conditions de fonctionnement au club, les moyens que l’on a et ce que l’on est en train de faire. J’ai été assez vite convaincu, intérieurement, que c’était Guingamp qu’il fallait privilégier.

Il n’y avait pas le doute, lorsque l’on a fait le parcours que vous avez fait, de se dire : est-ce que ce n’est pas la saison de trop ?

Je ne raisonne pas comme ça. Il y a plein de facteur pour juger d’une situation, et tous ces facteurs là ni vous ni d’autres personnes ne peuvent les apprécier. J’ai une tellement bonne relation avec le président, mon staff, avec les joueurs, même avec les gens du club, avec le public que cela me semblait naturel de continuer.

On a une bonne base de travail. Il faudra que l’on enrichisse l’effectif, mais je considère aussi que l’on a un chantier qui est moins important que celui de l’année dernière, contrairement à ce que l’on veut nous laisser croire.

Pour vous ce ne sera pas forcément un problème de renforcer l’attaque, le milieu de terrain ? L’important, c’est que l’ADN, il est là ?

Je crois que c’est le plus important, que l’on ait une base de travail et un esprit dans le fonctionnement. Tous les ans on me dit : comment vous allez faire ? Quand Kone est parti on a fait, quand Knockaert qui a mis beaucoup de but est parti on a fait, quand Imbula est parti, et Dieu sait si l’on m’a cassé les oreilles avec ça , on l’a très bien remplacé, on a a fait la même chose l’année dernière avec Yatabaré et on fera la même chose avec Claudio (Beauvue, NDLR). Ce sont des joueurs qui ont marqué le club, mais nous on continue d’avancer.

Ici plus qu’ailleurs il y a un rapport particulier avec le public. Est-ce que vous vous sentez lié avec ce public ?

C’est un plus. Il y a une relation très forte avec le public parce qu’il y a un public exceptionnel à Guingamp. Mais il ne faut pas oublier que tout va très vite. Fin novembre, certains de vos confrères me demandaient si je me sentais menacé !
Un entraîneur est toujours jugé sur ses résultats, sur la manière dont il fonctionne dans le club et sur la manière de communiquer, et pour ça je pense être proche de notre public.

Mon ambition, c’est d’asseoir le club en Ligue 1


 

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