Comment préserver le patrimoine photographique ? Deux jours de réflexion doivent avoir lieu le week-end du 23 septembre à Guingamp, notamment portés par le centre d'art Gwin Zegal. Les spécialistes comme les restaurateurs estiment qu'il "est très risqué de faire du tri aujourd'hui".
Inventée au début du XXIème siécle, la photographie fait partie de notre patrimoine. La production passée et présente s'avère gigantesque. De nombreuses questions se posent : quoi garder ? Comment stocker ces images ? Ce domaine est paradoxalement peu connu dans toute sa richesse, même par certains professionnels de la conservation et de la photographie. Il existe différentes manières de l'aborder : par le biais de la création, de l’archive, du souvenir, de la preuve, de l’esthétique.
S'intéresser à ce que l'on ne voit pas
Gwenola, restauratrice de photographies à Rennes redonne de la lumière à l'image. Celle-ci donne à voir une partie de l'histoire, la façon de vivre des gens. L'objet lui-même renseigne sur les techniques photographiques d'une époque. Au musée de Bretagne, 400 000 négatifs et autres clichés constituent un trésor.
Des photographes, une restauratrice, des conservateurs de musées ou d'archives départementales ont décidé de s'associer pour mener une réflexion commune sur les orientations à prendre, concernant ce patrimoine. Une première journée d'étude se déroule à Guingamp le samedi 23 septembre. D'autres devraient suivre.