Moggly, un jeune border-collie âgé de 5 ans est décédé deux jours à peine après une promenade sur une plage de Plestin-les-Grèves (Côtes-d'Armor). Des analyses sont en cours pour connaître l'origine du décès. La question des algues vertes est posée.
Ce dimanche 12 septembre, après-midi, Jean-Louis Le Roy, habitant de Lamneur, s’était rendu à Plestin-les-Grèves (Côtes-d'Armor), pour une promenade sur la plage de Saint-Efflam, en compagnie d’une amie et de son chien Moggly.
"On est parti à 16 h. J’ai fait courir le chien, je l’ai remis dans la voiture à 16 h 30. On est retourné faire un tour avec mon amie, et quand on est arrivé vers 18 h à la maison, le chien avait eu de la diarrhée dans le coffre de la voiture, il ne pouvait plus descendre tout seul, il n’arrivait plus à se lever, il était cuit."
Convulsions
Très vite, le chien est pris de convulsions. Le soir-même, son maître l'emmène chez un vétérinaire qui ne pourra rien faire. Le chien décède deux jours plus tard. Pour le vétérinaire, il a été victime d’une intoxication.
Mais qu’un border-collie, âgé de 5 ans à peine, plein d’énergie juste avant de courir sur l’une des plages d’une baie connue pour ses échouages fréquents d’algues vertes puisse s'éteindre aussi brutalement, forcément, cela pose question. "Les symptômes cliniques ne correspondaient pas à une intoxication alimentaire m’a dit le vétérinaire, par contre les convulsions peuvent être le signe d’une intoxication à l’hydrogène sulfuré", explique Jean-Louis Le Roy.
Autopsie
Et l’hydrogène sulfuré est un gaz toxique issu de la putréfaction des algues. La marée verte pourrait-elle donc avoir causé la mort de Moggly ?
Pour en avoir le cœur net, Jean-Louis Le Lay a demandé que son chien soit autopsié. Des analyses sont en cours, réalisées par un laboratoire de Quimper, pour détecter la présence de toxines ou d'hydrogène sulfuré...
Mais tout cela à un coût, qu’il ne peut assumer seul. C’est là qu’intervient l’association Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre en pointe dans la lutte contre les marées vertes. Sollicitée par le propriétaire de Moggly, l'association a accepté de participer au financement des ces recherches. Pour son président, Yves-Marie Le Lay : "Quel que soit le résultat de ces analyses, il y a quelque chose à élucider et les autorités devront s’en occuper. "