Le 15 février ce sera la journée internationale du cancer de l’enfant. Près de 2 000 nouveaux cas chaque année en France. Dans les Côtes d'Armor, Paskal Le Nagard s'est lancé un défi : courir 48 heures non-stop sur un tapis pour recueillir des fonds pour l'association "Un Horizon d'espoir".
Il a fait ses premiers pas sur le tapis roulant à 11h ce samedi. Et afin d'aller jusqu'au bout, c'est à dire 48h jusqu'à lundi 11h, Paskal Le Nagard a réglé la vitesse à 10km/h. Un nouveau défi pour ce Costarmoricain qui va courir ainsi deux jours et deux nuits pour soutenir l'association de lutte contre le cancer des enfants "Un Horizon d'Espoir".
Pour tenir le coup, le sportif au grand coeur peut compter aussi sur les copains qui viendront le soutenir et courir quelques kilomètres à ses côtés dans la salle de fitness de Loudéac. Ce samedi matin, ils étaient une dizaine à être venus transpirer avec lui.
Un coureur de l'extrême
Pascal Le Nagard est un coureur de l'extrême. A son palmarès, la participation à des courses d'endurance de très haut niveau comme le Spartathlon, une épreuve internationale en Grèce de 247 km. Ou encore les 24 heures d'Olhain (62). Depuis des années, il s'aligne au départ de trails et d'ultra-trails, seul ou avec son équipe le Team de l'Espoir, à Loudéac.Pour ses premières 48 heures non-stop en salle, il compte franchir la barre des 300 km.
Courir pour les enfants cancéreux
Des kilomètres que le sportif va avaler pour la bonne cause. La lutte contre le cancer des enfants. Un combat qu'il a déjà soutenu à maintes reprises.Ses 48 heures de foulées seront pour l'association "Un Horizon d'Espoir". Une urne est installée dans la salle de sport pour recueillir les dons qui seront ensuite intégralement envoyés au service de recherche en oncologie pédiatrique du Centre Léon Bérard de Lyon.
Seconde cause de mortalité chez les enfants
Le cancer des enfants, c'est près de 2 000 nouveaux cas chaque année en France. La maladie représente la seconde cause de mortalité après les accidents de la vie courante.Si le taux de guérison avoisine les 80%, "ce n'est jamais assez", d'où la nécessité de récolter des dons pour faire avancer la recherche sur les traitements.
Le "droit à l'oubli"
Pour cette journée mondiale, la Ligue contre le cancer fait le point et demande la promulgation d’une loi permettant aux enfants touchés par la maladie d’accéder au "droit à l’oubli".Selon la Ligue, "les anciens enfants malades doivent pouvoir bénéficier du droit à l’oubli et concrètement ne plus devoir mentionner cette maladie dans les déclarations d’assurance" afin d'éviter des surprimes ou des refus. "La Ligue sait qu’après la rémission, l’enfant et sa famille n’oublieront jamais l’épreuve et demande ainsi de ne pas infliger cette double peine et cette condamnation à un traitement inégalitaire à vie face aux assureurs".