Plouasne. Tensions autour de la restructuration d'un élevage porcin

Un rassemblement était organisé à Plouasne ce 20 février, à l'initiative de "Halte aux marées vertes" rejoint par d'autres associations pour protester contre le projet de restructuration d'un élevage porcin sur la commune. 

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Près de 250 personnes étaient rassemblées ce 20 février à Plouasne. L'association "Halte aux marées vertes" appelaient en effet à protester contre le projet de restructuration d'un élevage porcin. D'autres organisations ont rejoint le mouvement comme L214, Eau et Rivières, la France Insoumise. Sur la place de l'église, opposants et soutiens à l'agriculteur incriminé se sont fait face, séparés par un cordon de gendarmes. Pas d'affrontements physiques mais les sifflets et les invectives ont volé entre les deux camps, chacun partageant sa propre vision. 

 

Un élevage de 3360 porcs à l'engraissement

Laurent Dartoit, producteur de porcs a en effet racheté une exploitation existante pour la moderniser il y a deux ans, en plus de l’exploitation familiale qu’il exploite depuis 20 ans, à Guitté. Avec 5 à 10% de porcs en moins par rapport à avant. "Le plan d'épandage est revu", insiste-t-il "en tenant compte des normes pour le bien-être animal, avec 1,20 m², et un lavage d'air." "Je veux pas être la cible aujourd'hui de tout ce qu'on peut reprocher au monde agricole", ajoute-t-il.

Ce projet d'élevage n'est pas cohérent avec la stratégie récemment annoncée par la Chambre d'agriculture de Bretagne de freiner l'élevage intensif.

L214

Selon les associations, cette restructuration aurait des conséquences désastreuses sur l'environnement, les animaux. "Nous on demande qu'il n'y ait plus de nouvelles constructions d'élevages intensifs industriels. On demande que les gens qui en dépendent soient accompagnés. Attention, nous ne sommes pas contre les éleveurs, nous on réagit contre un système. C'est un système qui est sous perfusion", explique Nathalie Cadoret de l'association L214 tout en rappelant les conditions dans lesquelles sont élevés les animaux.  

Une enquête d’utilité publique est en cours, elle se terminera le 26 février. 
 

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