Binic-Etables-sur-Mer. Les gendarmes mettent fin à une fête clandestine regroupant 200 participants

Une fête clandestine a rassemblé plus de 200 particpants dans la nuit de samedi 8 à dimanche 9 mai à Binic-Etables-sur-Mer (Côtes-d'Armor). Les gendarmes sont intervenus. Les organisateurs présumés ont été placés en garde à vue et 60 fêtards verbalisés.

Ce sont des voisins qui ont alerté les gendarmes, signalant une fête rassemblant de nombreuses personnes dans une résidence privée sur la commune de Binic-Etables-sur-Mer. La propriété avait été louée via internet sur leboncoin. Signalée sur les réseaux sociaux, l'entrée de la soirée était payante ainsi que l'alcool. Plus de 200 personnes, originaires de la région en grande majorité, avaient pris possession des lieux.

 

Les organisateurs présumés placés en garde à vue

A l'arrivée des 25 gendarmes déployés sur plave, la plupart des fêtards s'est rapidement dispersée. 60 personnes ont été verbalisées pour des infractions aux règles sanitaires en vigueur pour lutter contre la pandémie de Covid-19.

De l'alcool, une enceinte ont été saisis ainsi que 800 euros. Deux personnes soupçonnées d'être les organisateurs ont été placées en garde à vue pour travail dissimulé, nuisances sonores, non respect des dispositions encadrant les rassemblements festifs musicaux et mise en danger délibérée de la vie d'autrui.

Dans un communiqué, le préfet des Côtes d'Armor, Thierry Mosimann appelle à la responsabilité de chacun : "il est encore trop tôt pour renouer avec les fêtes. En cas de découverte de rassemblements interdits, la plus grande fermeté sera systématiquement appliquée." Et de rappeler que la situation sanitaire du département reste fragile, avec un taux d’incidence de 112,9 cas pour 100 000 habitants et 95 personnes hospitalisées dont 8 en réanimation.
 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité