La préfecture des Côtes-d'Armor annonce la détection de grippe aviaire dans un élevage de Mérillac. C'est le premier élevage touché dans ce département.
Le grippe aviaire rôde en Bretagne depuis plusieurs mois. Elle a d'abord touché les oiseaux sauvages, décimant même la colonie de fous de Bassan des Sept-Iles à Perros-Guirec dans les Côtes-d'Armor. Elle s'est ensuite propagée aux élevages.
Ce vendredi 28 octobre, pour la première fois, la préfecture des Côtes-d'Armor annonce qu'un élevage est touché dans ce département.
"La présence d’un virus de l’IAHP a été confirmée le 27 octobre 2022 dans un élevage de dindes du département des Côtes-d’Armor. Ce premier foyer en élevage dans notre département a été détecté à la suite d’une mortalité brutale et anormale dans un élevage de dindes sur la commune de Merillac", annonce le communiqué de presse de la préfecture.
Les dindes ont été abattues le 27 octobre 2022. "Les services de l’État, et notamment la Direction départementale de la protection des populations (DDPP), sont mobilisés aux côtés de l’éleveur, qui bénéficiera d’une indemnisation face aux pertes subies", poursuit le communiqué.
Des zones de protection et de surveillance sont mises en place dans un rayon de 3 et 10 km autour du foyer. "Dans ces périmètres, les mesures de biosécurité sont renforcées et les mouvements de volailles sont interdits sauf dérogation accordée par la DDPP. Les élevages sont également placés sous la surveillance des services de la DDPP et des vétérinaires sanitaires. Toutes les basses-cours doivent être déclarées en mairie", prévient la préfecture.
Les communes concernées dans le rayon de 3 km sont les suivantes :
- ÉRÉAC
- MÉRILLAC
- MERDRIGNAC
- LE MENÉ Ville-Blanchet
- SAINT-VRAN
- SAINT-LAUNEUC
Les communes concernées par la zone de 10 km, outre les communes cités précédemment sont :
- GOMENÉ
- LANRELAS
- LAURENAN
- MERDRIGNAC
- LE MENÉ
- PLÉNÉE-JUGON
- ROUILLAC
- SEVIGNAC
- TRÉMOREL
Le préfet des Côtes-d’Armor rappelle l’importance de mettre en œuvre toutes les mesures de biosécurité, notamment la claustration de toutes les volailles, y compris pour les basses-cours. Tout signe de maladie ou toute mortalité anormale doit être immédiatement signalé à un vétérinaire.
Pour tout complément d’informations quant à ces mesures de biosécurité, la partie correspondante du site du Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire peut être consulté au lien suivant : https://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-les-mesures-de-biosecurite-pour-les-operateurs-professionnels-et-les-particuliers
La surveillance de la mortalité de l’avifaune sauvage est également renforcée et la découverte d’oiseaux sauvages morts doit faire l’objet d’une déclaration auprès du réseau de surveillance SAGIR au numéro suivant : 02.96.33.01.71 ou par courriel à sd22@ofb.gouv.fr.
Pour rappel, La consommation de volailles, d’œufs ou de produits à base de volaille ne présente aucun danger pour la santé humaine.