JO de Paris 2024. "Je vais combler les trous", à cause des Jeux la SNSM ne peut plus assurer la surveillance de certaines plages

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La saison touristique estivale débute mais en cette année olympique en France, les sauveteurs secouristes sont particulièrement demandés. Les Jeux vont mobiliser une bonne partie des sauveteurs. Alors, pour la surveillance des plages, il faut ici et là s'organiser différemment, comme c'est le cas à Plévenon, dans les Côtes d'Armor.

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S'il y a bien une profession à laquelle on fait les yeux doux cet été et que les mairies se disputent pour surveiller leurs plages, ce sont les nageurs sauveteurs secouristes.
Après la réelle pénurie de l'an dernier, bon nombre d'entre eux ont choisi cette année de déserter le sable pour gagner la capitale. À l'image de Théo Asselin, nageur sauveteur pour l'association Pass 22, à Plévenon, près du Cap Fréhel : "Je suis tellement content. J’ai hâte d'aller aux JO, ça va être fou. C'est tellement quelque chose d'extraordinaire, ça n'arrive qu'une fois alors j'étais obligé de séparer mon été comme ça", raconte le jeune homme.

Épreuves aquatiques et terrestres 

Eléonore Charles, chef de poste pour la même association, va aussi faire partie de l'aventure : "Je vais assister les nageurs sur toutes les épreuves de natation de course. Je vais les suivre sur tous leurs sites d'entraînement et de compétition, leur donner les directives et être à leur service s'ils ont besoin de quelque chose", ajoute-t-elle.
Louise Lozahic, une autre sauveteuse du poste de Plévenon, va être mobilisée "prioritairement sur les épreuves aquatiques mais je pourrai aussi aller sur les épreuves terrestres, par exemple dans les postes de secours sur les fans zones", tient-elle à préciser. 

Sur les 28 jeunes sauveteurs que nous avons sur les plages de la côte de Penthièvre, on en a six qui partent aux JO.

Rose Taillandier

Présidente de l'association Pass 22

Les nageurs sauveteurs sont aussi secouristes sur terre et certaines associations comme la SNSM n'ont pas pu faire face aux nombreuses demandes, comme sur la plage des Grèves d'en bas.
Ici, c'est l'association Pass 22, qui travaille entre Erquy et le cap Fréhel, qui s'en chargera. Rose Taillandier; présidente de l'association Pass 22, fait les comptes : "Sur les 28 jeunes sauveteurs que nous avons sur les plages de la côte de Penthièvre, on en a six qui partent aux JO". 

Quelques pirouettes dans les plannings

Le monde des sauveteurs va donc devoir faire quelques pirouettes dans les plannings pour assurer la surveillance des plages cet été. "Moi j'alterne entre deux postes quasiment tous les jours. Normalement, on a un poste fixe, mais cette année, je vais combler les trous", raconte la cheffe de poste Manon Chatelais. Augustin Leclerc, nageur sauveteur à ses côtés, s'est porté volontaire pour être remplaçant sur ses jours de repos ou ses week-ends. 

Baigneurs, n'oubliez donc pas que, malgré la présence de secouristes sur les plages, la Bretagne reste la région où l'on compte le plus de noyés chaque année. 

(Avec Gilles Raoult)

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