Le Tribunal administratif confirme la légalité de l’arrêté préfectoral que le préfet des Côtes-d'Armor avait pris pour interdire toute manifestation le 6 février.
L'association d'extrême droite «Résistance républicaine» avait déposé un recours devant le tribunal pour annuler cette interdiction
A l'origine une manifestation à l'appel de Pegida
A l'appel du mouvement allemand Pegida, plusieurs groupes d'extrême-droite ont prévu des manifestations partout en Europe (14 pays) pour dénoncer "l'islamisation et l'immigration". Saint-Brieuc faisait partie des villes française choisies pour un défilé.Une contre-manifestation
C'est à l'appel de la Ligue des Droits de l'homme que « France, une terre d’accueil » avait décidé d'une déambulation festive, sonore et déguisée, suivie d’un pique-nique à 10h place Allende à Saint-Brieuc pour "combattre les amalgames simplistes et la stigmatisation nauséabonde" ainsi que pour dire "bienvenue aux migrants que la guerre et la misère jettent à nos frontières".La Préfecture veut éviter tout affrontement
Ce vendredi 5 février, le Tribunal administratif de Rennes a confirmé la légalité de l’arrêté préfectoral du 1 er février 2016 interdisant toute manifestation de voie publique le samedi 6 février 2016 aussi bien celle de « Sauvons notre pays » que celle de « France, une terre d’accueil »En conséquence, la préfecture prend les dispositions utiles pour prévenir tout affrontement ou débordement de nature à troubler l’ordre public et invite les organisateurs des manifestations initialement prévues à ne pas se rassembler.