Les Gilets jaunes déménagent sur un terrain privé et quittent leur campement de Plérin près du Leclerc, non sans émotion.
"Cela fait un pincement au coeur mais ce n'est pas la première fois qu'on doit partir d'un terrain. Mais voilà on est obligé d'aller reconstruire ailleurs. Il est important d'avoir un autre QG pour la convivialité, parce qu'on doit se retrouver, parler de nos actions. C'est aussi important pour les gens qui dans la vie sont seuls et ont besoin d'être avec quelqu'un pour se sentir bien." Tristan Lozach, porte-parole des Gilets jaunes à Saint-Brieuc résume ainsi le déménagement vécu par les membres du mouvement.
Ils étaient installés depuis mi-décembre près d'un rond-point du Leclerc, sur un terrain prêté par la mairie. Le maire Ronan Kerdraon a demandé à ce qu'ils quittent les lieux pour le 13 avril.
Un nouveau terrain, pour continuer
Les Gilets jaunes prennent de nouveaux quartiers sur un terrain privé appartenant à l'un des leurs. "On sait quand cela a commencé, on ne sait pas quand ça finira. Cinq mois plus tard, se dire qu'on est encore là, se dire qu'on n'a pas obtenu grand chose, cela montre que le gouvernement reste sourd."
Pour beaucoup, le quotidien reste difficile et le sentiment de ne pas être entendu perdure.
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Images et entretien : J. Armand, S. Breton