Les skippers de la Solitaire du Figaro sont en escale au Port du Légué à Saint-Brieuc jusqu’à dimanche. Après trois jours intenses de course, sans sommeil, ils bénéficient de trois jours de récupération à terre, avec un planning bien rempli !
Trois jours de course, trois jours de récupération à terre. C'est le rythme de vie des navigateurs de la Solitaire du Figaro pendant trois semaines. En escale au port du Légué à Saint-Brieuc jusqu'à dimanche, les skippers ont un agenda bien chargé.
A quai durant l'escale, les navigateurs comme leurs préparateurs sont à pied d'œuvre. De la coque à la tête de mat, tout le bateau est inspecté à la loupe et remis en état pour pouvoir repartir dans les meilleures conditions. Gildas Mahé, contraint à l'abandon le premier jour de course, aura bénéficié d'un répit un peu plus long. Pour lui les deux grandes occupations c'est "la récupération mécanique et physique, parce que les étapes de la Figaro sont hyper dures physiquement et mentalement et il faut se retaper, confie t-il. Alors on passe chez le kiné, on dort beaucoup, on mange et on repasse chez le kiné."
Le kiné, l'étape essentielle à terre
Le kiné, justement, c'est l'étape essentielle à terre. Le moment d'adoucir les blessures physiques et psychologiques. Quatre jours et trois nuits de course en mer n'ont rien d'anodin, comme l'explique Aymeric Rabadeux, ostéopathe : "Il y a un tel effort, une telle maltraitance du corps dans l'étape, il y a une destruction de cellules musculaires. Malheureusement en trois jours on n'a pas assez de temps pour reconstruire ça." les soignants sont donc là pour accélérer le processus de récupération et de reconstruction.
Départ dimanche pour la deuxième étape
Mais l'escale s'achève très bientôt pour la trentaine de skippers : retour à la réalité de la course dès ce dimanche, 14h. Tous seront prêts à en découdre. Cap sur Ria de Muros-Noia, en Espagne, pour cette deuxième étape.