Eugénie Le Sommer n'aura pas réussi à atteindre les demi-finales de ce qui aura probablement été sa dernière Coupe du Monde. La Bretonne, titulaire à l'Olympique lyonnais, a mis dans les filets le quatrième des six penaltys marqués par les Bleues. Mais cela n'aura pas suffi face à l'Australie.
L'attaquante Eugénie Le Sommer n'atteindra pas, une nouvelle fois, les demi-finales d'une Coupe du monde de football. C'est le troisième échec, après 2015 et 2019, pour la joueuse et ses coéquipières. La déception est amère pour celle qui, à 34 ans, disputait probablement sa dernière Coupe du Monde.
"Je suis dégoûtée. Je sentais vraiment qu'on était capable de gagner ce soir et j'y ai vraiment cru jusqu'au bout", a-t-elle réagi auprès de l'Agence France Presse.
Eugénie Le Sommer se projette déjà vers les JO 2024
Elle a également évoqué l'impact du public, totalement acquis à l'équipe australienne qui jouait à domicile. "Peut-être que ça a été une petite chose en plus (pour les Australiennes), mais ça n'a pas été quelque chose de moins pour nous." Au journal L'Équipe, elle précise : "on a plutôt bien joué avec le public et on n'a pas forcément senti cette pression sur nous. Mais à l'inverse, je pense que ça les a galvanisées par moments et elles ont su en jouer."
Surtout, "il faut retenir ce que le staff a construit, ce que nous, les joueuses, on a fait parce qu'il y a un vrai groupe. On a vécu une très belle aventure toutes ensemble. Et j'espère que c'est de bonnes bases qui ont été construites pour l'avenir", avec notamment les prochains Jeux olympiques de 2024.
L'attaquante de l'Olympique lyonnais a marqué le quatrième des six penaltys inscrits par l'Équipe de France. Une réussite qui n'aura finalement pas suffi à l'emporter. Le match s'est conclu sur un score de 0 à 0, et de 6 à 7 aux tirs au but. La désillusion est d'autant plus forte que les Bleues ont cru à plusieurs reprises pouvoir atteindre le carré final.
Des débuts en Bretagne
La titulaire des Bleues avait été rappelée en équipe de France par le nouvel entraîneur Hervé Renard en mars 2023. Après deux ans de mise à l'écart, la meilleure buteuse de l'histoire des Bleues avait donc retrouvé ses coéquipières avec en ligne de mire, la Coupe du monde 2023.
L'attaquante avait fait ses armes de 1998 à 2004 à l'AS Guermeur à Ploemeur (Morbihan). Puis de 2004 à 2007, elle rejoint le FC Lorient qui venait de lancer son équipe U15 féminine. C'est encore en Bretagne qu'elle franchit un nouveau cap : elle devient professionnelle en 2007 en rejoignant le club de Saint-Brieuc en D1. En 2010, elle intègre l'Olympique lyonnais, où elle joue toujours aujourd'hui.
Lauryane Arzel (avec AFP).