À un mois de la coupe du monde, dont sept matchs se disputeront à Rennes dans l'enceinte du Roazhon Park, les Bleues sont arrivées à Perros-Guirec pour un stage de préparation.
Remettre à niveau les corps et les têtes, voilà l'objectif affiché par l'entraîneur de l'équipe de France de football féminine, tout juste arrivée à Perros-Guirec pour un stage de préparation, avant le mondial. Sous un temps typique du printemps breton, alternant brèves averses et belles éclaircies, une petite centaine de supporters ont applaudi les 14 joueuses disponibles et du staff en milieu d'après-midi.
"Se faire vraiment mal"
"Je cherchais un stage en dehors de Clairefontaine puisque l'objectif de ces quatre jours de stage, ça va être surtout de régénérer les organismes, donc l'idée c'était de s'éloigner un peu des terrains", a-t-elle expliqué. Le but "va être surtout (...) de remettre un peu à niveau tous les corps, toutes les têtes aussi, après cette longue saison. Un peu de football, un peu d'activités hors football, du footing, une sortie à vélo, des choses classiques", a-t-elle détaillé.
Après l'intermède breton et un jour libre dimanche, les joueuses se retrouveront dès lundi à Clairefontaine pour trois semaines de préparation intensive. "Elles vont souffrir, et l'idée justement, c'est de se faire mal, vraiment mal, parce que la Coupe du Monde va demander ça", a averti Corinne Diacre.
Des joueuses qui manquent à l'appel car la saison n'est pas finie
"Ça y est ! Enfin on démarre ! C'est vrai que ces derniers jours, notamment après l'annonce de la liste, même s'il n'y a eu que six jours, c'était assez long. Donc effectivement, plutôt ravie de démarrer cette longue et belle préparation", a admis la sélectionneure Corinne Diacre en conférence de presse. Retenues par la finale de la Coupe de France en soirée à Châteauroux contre Lille, les joueuses de l'OL choisies par Corinne Diacre lors de l'annonce de son groupe jeudi dernier, rejoindront leurs coéquipières le 21 mai, après la finale de la Ligue des champions, le 18 mai contre Barcelone.
Manquent également à l'appel la gardienne Pauline Peyraud-Magnin et la défenseure Aïssatou Tounkara qui n'ont pas encore terminé leurs saisons avec Arsenal et l'Atlético Madrid. "Si j'avais voulu démarrer (la préparation) à 23, on l'aurait démarrée beaucoup plus tard, mais ça aurait été trop tard pour le coup", a estimé la technicienne.
Hormis quelques journées de repos elles ne se quitteront plus jusqu'au France-Corée du Sud au Parc des Princes le 7 juin qui lancera un mois de compétition où l'objectif clairement affiché par les Bleues sera de remporter elles aussi, comme leurs homologues masculins en 1998, leur premier titre mondial à la maison. La préparation sera entrecoupée de deux rencontres amicales contre la Thaïlande à Orléans le 25 mai et le 31 mai contre la Chine à Créteil, derniers galops d'essai pour une équipe en pleine confiance.
Depuis l'arrivée de Corinne Diacre à sa tête, l'équipe de France a disputé 21 rencontres amicales pour préparer ce grand rendez-vous, ne concédant que trois nuls et une défaite pour 17 victoires. Après la Corée du Sud, les Bleues devront encore se frotter aux Norvégiennes le 12 juin puis aux Nigérianes le 17 juin. Un groupe à leur portée mais où il sera capital de terminer première pour se ménager un tableau final moins compliqué.