Combien de temps les patients sont-ils protégés par le vaccin ? Les CHU de Rennes et Brest lancent une étude

Pour faire avancer la recherche vaccinale du Covid-19, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (l'Inserm) lance l'étude "Covireivac". Trois questions au Pr. Bruno Laviolle, directeur du centre d'investigations cliniques au CHU de Rennes.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Des essais cliniques sont réalisés sur des volontaires, avant et après leur vaccination du Covid-19. Le suivi est simple : un rendez-vous, une prise de sang. Avant la vaccination, il y a un premier prélèvement sanguin. S’ensuivent quatre autres prises de sang, 1 mois, 6 mois, 12 mois et enfin 24 mois après la dernière dose de vaccin. Le but est de déterminer si le patient peut se défendre contre le virus, après s’être fait vacciner. 

C’est une étude très importante car à l’heure actuelle, plein de questions restent en suspens. Les personnes ayant un déficit immunitaire vont-t-elles supporter les anticorps contenus dans le vaccin ? Combien de temps les patients sont-ils protégés par le vaccin ? Combien de rappels seront nécessaires ? Nous attendons des réponses à des questions de base pourtant primordiales, et il n’existe aucune étude de ce type dans le monde.

  • Qui peut participer à cette étude ?

Pour mener à bien cette étude, nous avons besoin de deux types de public. D’une part, une population dite « particulière », atteinte de cancer, de diabète ou de sclérose en plaque par exemple. D’autre part, une population dite de « contrôle », divisée en deux catégories : les 18-74 ans et les plus de 75 ans. 

De nombreux patients attendent d’être vaccinés, c’est le cas des jeunes notamment. Mais le problème, ce sont la plupart des personnes âgées qui sont déjà vaccinées et qui ne peuvent plus participer à l’étude… C’est pourquoi, nous lançons une campagne de recrutement de volontaires. Pour cela, nous avons sollicité un réseau de 250 médecins généralistes, des pharmacies officines qui vaccinent et les médias, afin d’informer les gens. Ces volontaires peuvent prendre rendez-vous par téléphone ou par mail (NDLR: information ci-dessous).

  • Où en est l’étude à ce jour ? 

Nous en sommes qu’au début. L’objectif est de recruter 10 500 sujets dans tout le pays, à travers 35 centres hospitaliers. En Bretagne, cela se fera au CHU de Brest et de Rennes, dans les centres d’investigation clinique. A Rennes, où nous avons une très grande expertise sur les recherches cliniques, cinq personnes ont pour le moment fait le test sérologique post-vaccinale. La semaine prochaine, dix autres patients sont planifiés. On monte en puissance. Chaque CHU prend autant de patients qu’il veut, c’est à celui qui ira le plus vite. Et évidemment, plus ça va vite, mieux c’est. Un seul laboratoire analysera les résultats, à Marseille. Et les patients pourront connaître les résultats de leurs prises de sang dès qu’ils seront disponibles.

Pour s'inscrire, téléphonez au 0805 29 76 59 ou contactez-nous à l'adresse contactcovireivac@inserm.fr

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information