Le préfet de Bretagne Patrick Strzoda a fait le point jeudi sur les actes délictueux occasionnés lors des manifestations agricoles en Bretagne cet été. Des destructions qui coûtent très cher à l'Etat. Mais l'impunité n'est pas de mise selon le préfet.
Une partie de l'été aura été marquée par les manifestations des agriculteurs qui crient leur détresse devant les cours de la viande et du lait au plus bas et qui demandent avant tout de vivre de leur métier. Des manifestations qui, au delà de la gène occasionnée sur le trafic routier lorsqu'ils occupent des voies de circulation, le manque à gagner de certaines enseignes lorsqu'ils bloquent des magasins, se traduisent aussi par des destructions et des faits d'atteintes à des biens publics et privés.
Les services de la préfecture de région en ont répertorié 471 entre début juin et mi-août en Bretagne, première région d'élevage française. Comme l'avait annoncé en juin dernier le préfet Patrick Strzoda, des contrôles d'identité, des relevés de plaques d'immatriculation et des interpellations ont été effectuées.