Cyclisme : en route pour Paris-Nice avec David Gaudu

Il s'est imposé samedi dernier dans la Classic de l'Ardèche. Le grand espoir du cyclisme breton, David Gaudu, sera ce dimanche au départ de Paris-Nice, dans le rôle du leader d'équipe, et avec de nouvelles ambitions au classement général. 

A 24 ans, il va découvrir les routes du Paris-Nice, l'une des grandes courses à étapes du calendrier cycliste.
En endossant le rôle de leader au sein de son équipe Groupama-FDJ, David Gaudu se sait attendu au tournant. D'autant plus après les deux victoires d'étapes dans la dernière Vuelta, et celle dans la Classic de l'Ardèche voilà tout juste une semaine.
Ce Paris-Nice, c'est "le premier gros objectif de la saison", reconnait le grimpeur breton. "On sait qu"il y aura des étapes piégeuses avec des bordures, un beau chrono, des étapes de punch. J'espère réaliser le meilleur classement général possible, au minimum entrer dans les dix premiers. La cerise sur le gâteau, ce serait aller chercher un top 5". 

Au sein de l'équipe, le coureur breton partage cette année les responsabilités avec Arnaud Démare, le triple champion de France. Un rôle de leader qu'il se plaît à endosser : "c'est quelque chose que j'aime. J'ai souvent comparé ça à un jeu vidéo, quand on dirige sa partie. Cette année, on attend plus de moi forcément, je vais être sur les principales courses en France, sur le Tour. J'ai hâte de tester ça, de voir ce que ça peut donner même si ça rajoute une pression supplémentaire".
Et quand on lui demande si cela implique de courir différemment, il répond que forcément "le classement général c'est différent. Dans les premières étapes, il faut ne pas perdre de temps, s'accrocher le plus possible derrière les grands favoris, quitte dans les finals tactiques à essayer des choses si on est encore là". Un raisonnement qui vaut aussi bien pour le Tour que pour le Paris-Nice.

Dans cette édition 2021, l'étape de mercredi à Chiroubles l'inspire en priorité, "le pied de la bosse est typé puncheurs, avec des rampes et des replats". Sans oublier, "le dernier week-end en espérant qu'il ait lieu. On sait que ça peut s'arrêter à tout moment, on essaye de ne pas y penser. Toutes les courses qui ont repris depuis août sont allées au bout. Si ça doit s'arrêter, ce sera pour le bien de la situation sanitaire. Et si ça va au bout, on sera les plus heureux".



 

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