Après le cancer du sein et le cancer colorectal, le dépistage du cancer du col de l'utérus se généralise en Bretagne. Les femmes de 25 à 65 ans n’ayant pas réalisé de frottis depuis trois ans sont invitées à se faire tester.
Depuis quelques jours des courriers arrivent à l'adresse des Bretonnes de 25 à 65 ans.
Une lettre du centre régional de dépistage des cancers les invite à se présenter chez un médecin généraliste, un gynécologue ou une sage-femme pour y effectuer un frottis de dépistage du cancer du col de l'utérus. L 'examen sera pris en charge à 100% sans avance de frais. Les femmes qui ne répondront pas à l’invitation recevront une relance neuf mois plus tard.
40% de Bretonnes ne font pas de frottis
Aujourd'hui, seules 61,9% des Bretonnes participent à ce dépistage (ce qui reste relativement élevé comparé à la moyenne nationale) alors qu'un frottis effecttué tous les trois ans permettrait de réduire de façon importante l 'incidence de la maladie. Sauf que 40% des femmes ne se sont pas dépister. Parmi elles, il y a surtout des femmes en situation précaire, qui sont les plus à risques.
Une trentaine de décès évitables / an
Le papillomavirus, responsable du cancer du col de l'utérus, peut évoluer sans bruit pendant des années et créer des lésions malines. Ce sont ces lésions cancéreuses ou pré-cancéreuses qu'il s'agit de dépister précocément. Car pris en charge à temps, le cancer du col de l'utérus se soigne.
Chaque année, un peu plus de 150 nouveaux cancers du col de l'utérus sont décelés en Bretagne (3 000 en France). Une trentaine de femmes en meurent (1 100 femmes en France). Des décès qui pourraient être évités.