Le garde des sceaux et ministre de la justice Jean-Jacques Urvoas a confirmé ce jeudi que les villes de Vannes et de Rennes ont été désignées pour accueillir l'une des 33 nouvelles maisons d'arrêt du Plan d'Encellulement Individuel.
La construction d'une nouvelle maison d'arrêt à Vannes avait déjà été évoquée fin janvier. L'information a été confirmée ce jeudi par le garde des sceaux et ministre de la justice Jean-Jacques Urvoas.
Plusieurs terrains ont été proposés et retenus pour examen dans la ville morbihannaise pour la construction de cette future maison d’arrêt qui accueillera 400 places. Les terrains de Kermesquel et de Chapeau Rouge ont particulièrement retenu l’attention des services de la Chancellerie.
La ville de Rennes accueillera également une maison d'arrêt, de 550 places. Le terrain proposé dans la Métropole de Rennes est retenu.
Si techniquement, il ne présente aucune difficulté, il est nécessaire d’en vérifier le coût avec l’aide des différentes collectivités.
Déjà quatre maisons d'arrêt en Bretagne
"On ne peut que se satisfaire de cette nouvelle. Mais le problème est qu'il faut former et recruter des agents ! À Vezin-le-Coquet (35), il manque déjà 28 agents" avait indiqué le syndicaliste Stéphane Masson, de la FO 35, lorsque la création de deux nouvelles maisons d'arrêts en Bretagne avait été annoncée.Au total, 33 prisons vont être créées sur le territoire français par le Plan Encellulement Individuel. Actuellement, la Bretagne compte quatre maisons d'arrêt (Brest, Saint-Brieuc, Saint-Malo, Vannes) et deux centres pénitentiaires comprenant un quartier maison d'arrêt (Lorient-Ploemeur et Rennes-Vezin).