
Le TGV Atlantique a transporté 40 millions de personnes en un an depuis l'ouverture des lignes à grande vitesse Tours-Bordeaux et Le Mans-Rennes le 2 juillet 2017, soit une progression du trafic de 20% (hors effet de la grève des cheminots), a annoncé la SNCF.
Un quart de trafic en plus vers la Bretagne
Depuis l'Ile-de-France, le TGV a transporté en un an 5,5 millions de personnes vers Bordeaux et 4 millions vers Rennes. La progression du trafic, sur neuf mois (sans compter le deuxième trimestre 2018, affecté par les grèves), atteint respectivement 70% et 27%. "On est dans les objectifs qu'on s'était donnés, qui étaient très ambitieux", a indiqué Rachel Picard. "Il y a une dynamique très forte pour l'ensemble de l'Atlantique". Et la tendance devrait reprendre, après le coup d'arrêt dû au mouvement des cheminots au printemps : "La montée en puissance des lignes à grande vitesse, elle se compte sur trois ou quatre ans", a-t-elle expliqué.Plus de jeunes et plus de pro
La responsable relève quelques "bonnes surprises", à commencer par une croissance de 60% entre l'Ile-de-France et Toulouse (désormais accessible en 4 heures 22 depuis Paris), avec 1 million de voyageurs transportés sur un an. "Les jeunes sont venus massivement, avec quasiment +50% sur tout l'Atlantique", a-t-elle également déclaré. Autre motif de satisfaction, le nombre de voyageurs professionnels a "quasiment doublé" entre Paris et Bordeaux, relation sur laquelle la nouvelle offre inOui --plus haut-de-gamme-- a dopé la satisfaction des clients, selon la directrice Voyages.La SNCF compte généraliser inOui sur le Paris-Bordeaux, et étendre ce service à l'automne sur d'autres destinations comme Lyon, Strasbourg et Lille, a-t-elle annoncé. "La satisfaction inOui est nettement supérieure à la satisfaction des clients sur les TGV classiques", a souligné à ce propos la patronne de SNCF Voyages.