39% des Français se sentent menacés par la mue du climat. La Bretagne s’impose comme une terre d’accueil des “migrants climatiques”. Prix de l’immobilier, gestion de l’eau ... Les étudiants en journalisme de Sciences Po Rennes pointent les difficultés générées par cet afflux.
Projetons-nous en 2040 : au coeur d’un été caniculaire, la France est sous cloche. Ça dure. Très longtemps. Un soleil de plomb et les Français ne rêvent que d’une chose : la fraîcheur. La Bretagne semble être le seul territoire en mesure de l’offrir. Il y fait très chaud, mais moins qu’ailleurs. Sur les cartes de prévisions météorologiques, la région ne vire pas au rouge écarlate et cela attire énormément.
Nous sommes cinq étudiants en master de journalisme à Sciences Po Rennes et nous avons enquêté sur les effets du dérèglement climatique, devenus de plus en plus perceptibles. Jamais nous n’aurions imaginé que la Bretagne pourrait être enviée pour son climat, lui qui est si souvent moqué. Pourtant, en France, les canicules sont déjà de plus en plus régulières. La fraîcheur bretonne pourrait alors attirer de nombreux nouveaux arrivants. Avec l’augmentation des températures et des catastrophes environnementales, l’immigration climatique pourrait prendre de l’ampleur en Bretagne, faisant d’elle un refuge.
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« +1,5°C », la Bretagne dans l'urgence climatique
+1,5°C à la surface de la terre à l’horizon 2040. Ce degré supplémentaire pourrait bien changer notre mode de vie.Nous sommes quatorze étudiant·e·s en journalisme à Sciences Po Rennes et, pendant trois mois, nous avons mené l’enquête. Nous avons sillonné la Bretagne, de Guipry-Messac à Brest, de l’Île-Tudy à Saint-Malo, nous vous avons rencontré·e·s pour comprendre comment l’on vit l’impact du réchauffement climatique aujourd’hui, et comment on le vivra demain.