Pour le jour de la fête des pères, certains, privés de leurs enfants, ont multiplié les actions pour attirer l’attention sur leur situation. A Nantes, un Lorientais est perché dans une grue, tandis qu’à Plouër-sur-Rance, un autre s’est suspendu à un pont.
A l’intérieur d’un sac en tissus, un père de famille pour la journée de la fête des pères. Le choix du lieu n’est pas lié au hasard. C’est à quelques kilomètres du domicile de son ex-femme, et de celui de ses deux enfants, qu’il n’a pas vu depuis quatre ans.
« C’est un ras-le-bol, et en même temps un cri d’amour pour mes enfants parce que je ne suis pas sûr qu’on leur dise à quel point ils comptent pour moi » explique Didier Lamy.
A quelques mètres au-dessus de lui, sa famille et ses amis sont venus le soutenir. Comme pour un autre père retranché dans une grue à Nantes, il est victime d’exclusion parentale.
« Rentrer dans ce fléau de l'exclusion parentale, on ne peut plus laisser faire » explique Delphine Boulois, la présidente d’"Agissons ensemble contre l'exclusion familiale".
Une exclusion parentale qui touche aussi les mères, et qui selon l'association, s’expliquent également par le manque de moyens de la justice.