En 2018, les associations caritatives du Finistère constatent une baisse des dons

La fin d'année est la période où le plus de dons sont enregistrés, mais ceux-ci sont à la baisse en France en 2018, selon un constat partagé par de nombreuses associations. Précarisation des donateurs, défiscalisation floue... Dans le Finistère, les causes semblent être diverses.

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À Saint-Brieuc, le diocèse bat le rappel des dons. La même inquiétude s'observe à Quimper, où les dons au denier du culte ont diminué en 2018. Beaucoup de fidèles donateurs s'interrogent quant au prélèvement à la source, mis en place en janvier 2019.

"Nous les rassurons en leur répondant que oui, ils auront une réduction d'impôts, un remboursement en janvier et un remboursement en septembre," souligne Armelle Ansquer, secrétaire au denier du culte de l'évêché de Quimper.
 

Des donateurs plus précaires

Même constat au Secours populaire : les donateurs semblent perturbés, pas vraiment par des soucis de défiscalisation, mais plus par leur propre précarisation. "Nous constatons une baisse des dons qui s'est amorcée dès le début de l'année 2018, avec notamment un impact de l'augmentation de la CSG sur les retraites, puisque la majorité de nos donateurs sont des personnes retraitées," confie Martine Heliès, bénévole.

 

Pour certains, ce n'est plus aussi simple d'être généreux. "D'habitude, je fais des dons pour les chiens d'aveugles. Mais la conjecture fait que je ne peux pas donner autant qu'avant," avoue une Quimperoise. Une autre dame abonde en son sens. "Je n'ai pas travaillé, j'ai juste la retraite de reconversion de mon mari. Alors vous savez, je fais avec ce que je peux," déplore-t-elle.
 

Des dons désintéressés

En pays bigouden, le canot des sauveteurs en mers (SNSM) de Penmarc'h (Finistère) est en chantier pour changer de moteur. Heureusement, les donateurs sont constants, car désintéressés.

 

"On a à peu près 350 donateurs. Il y a peut-être trois personnes qui se renseignent sur l'année pour savoir quand est-ce que ça va être défiscalisé. Mais la plupart des gens ne le font pas pour ça," constate Jean-Marc Bren, président de la SNSM de Penmarc'h. Sans penser à defiscaliser, on peut donner pour donner. Cela s'appelle la solidarité.
 

Notre reportage à Quimper, Brest et Penmarc'h (Finistère)


 
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