Ce mercredi, après plusieurs années de combat, 377 ex-salariés de l'usine Gad de Lampaul-Guimiliau (29) ont été déboutés aux prud'hommes. Ils voulaient faire reconnaître comme abusif le licenciement économique dont ils avaient été l'objet fin 2013. 

En novembre 2015, le conseil des prud'hommes n'avait pas été en mesure de trancher sur la demande des 377 anciens salariés de l'abattoir Gad. Les quatre conseillers prud'hommaux représentants les salariés (2) et les employeurs (2) avaient souhaité faire appel à un juge départiteur, un magistrat du tribunal d'instance, pour les aider à apprécier l'application de décisions juridiques très techniques.

Ce mercredi après-midi, le juge départiteur a rejeté à Morlaix la demande d'indemnisation des 377 anciens employés, considérant valable la procédure de licenciement.  

En procés depuis 2013

En octobre 2013, le tribunal de commerce prononçait la fermeture de l'abattoir Gad, laissant 899 employés sans emploi. 377 ex-salariés décidaient alors de poursuivre la CECAB, le groupe coopératif agro-alimentaire morbihannais propriétaire de l'abattoir. Selon eux, l'entreprise qui réalisait plus de 2 milliards d'euros de chiffre d'affaires au moment de la fermeture de l'usine n'aurait pas respecté ses obligations de reclassements au sein du groupe. Ces anciens salariés, encore sans emploi pour la plupart, avaient demandé en mars dernier de 6 à 48 mois de salaire de dommages et intérêts pour licenciement abusif.

Prochaine étape : la cour d'appel

Les ex-salariés de Gad et leur avocat doivent se retrouver ce vendredi à Ploujean, près de Morlaix, afin de lancer une nouvelle procédure devant la cour d'appel de Rennes.

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