Ce mercredi après-midi, le juge départiteur a rejeté à Morlaix la demande d'indemnisation des 377 anciens employés, considérant valable la procédure de licenciement.
En procés depuis 2013
En octobre 2013, le tribunal de commerce prononçait la fermeture de l'abattoir Gad, laissant 899 employés sans emploi. 377 ex-salariés décidaient alors de poursuivre la CECAB, le groupe coopératif agro-alimentaire morbihannais propriétaire de l'abattoir. Selon eux, l'entreprise qui réalisait plus de 2 milliards d'euros de chiffre d'affaires au moment de la fermeture de l'usine n'aurait pas respecté ses obligations de reclassements au sein du groupe. Ces anciens salariés, encore sans emploi pour la plupart, avaient demandé en mars dernier de 6 à 48 mois de salaire de dommages et intérêts pour licenciement abusif.Prochaine étape : la cour d'appel
Les ex-salariés de Gad et leur avocat doivent se retrouver ce vendredi à Ploujean, près de Morlaix, afin de lancer une nouvelle procédure devant la cour d'appel de Rennes.