Le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, a indiqué mercredi qu'Emmanuel Macron avait appelé au cours du Conseil des ministres le gouvernement à la "solidarité" et à la "responsabilité", le président estimant aussi que la presse ne devait "pas devenir juge".
"Un dossier n'a pas vocation à devenir une affaire quand il est traité, quand il est médiatisé, quand il est épluché. (...) Aujourd'hui, seule la justice, dans ce pays, est habilitée à décider ce qui relève d'une affaire, d'une instruction, d'une enquête", a déclaré Christophe Castaner à l'issue du Conseil des ministres.
En réaction à la polémique atteignant le ministre Richard Ferrand, le président Macron a tenu à "appeler à la solidarité, la responsabilité". "Les choses ne vont pas forcément bien quand la presse devient juge", a-t-il ajouté, estimant que "dans une société démocratique, chacun doit être à sa place".
castaner affaire
Le ministre de la Cohésion des territoires Richard Ferrand, député de la 6ème circonscription du Finistère, visé par des soupçons de favoritisme et de conflits d'intérêts mais toujours soutenu par l'exécutif, a une nouvelle fois exclu mercredi de démissionner, martelant qu'il n'est "pas mis en cause par la justice", et qu'il avait "sa conscience pour lui".
Édouard Philippe, le Premier ministre, a conforté mardi soir le ministre de la Cohésion sociale à son poste, malgré "l'exaspération des Français".