Mi mai, un promeneur découvrait une centaine de boîtes en plomb portant le symbole radioactif, abandonnée à Brennilis (Finistère). 20 pots environ avaient disparu avant leur enlèvement six jours plus tard par le Commissariat à l’énergie atomique. Ils ont été retrouvés par un ferrailleur.
C'est un ferrailleur qui a alerté les autorités. Un habitant de Brennilis s'apprêtait à lui revendre environ 400 kg de boîtes en plomb abîmées, identiques à celles découvertes par un promeneur le 14 mai à Brennilis, non loin de la centrale nucléaire en déconstruction. La quantité de pots, une vingtaine, correspondrait à la totalité des boîtes ayant disparu entre leur découverte par le promeneur et leur enlèvement sur place par une cellule mobile du Commissariat à l’énergie atomique (CEA).
La préfecture du Finistère a missionné la Zone d’intervention de premier échelon (ZIPE) du Commissariat à l’énergie atomique pour qu'une de ses équipes récupère cette vingtaine de pots retrouvés.
Des pots en plomb non radioactifs
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait été saisie suite à la découverte dans des ronces de cette centaine de boîtes en plomb. Ces pots, qui étaient vides, pesaient néanmoins près de 10kg et portaient le symbole radioactif. L'ASN avait confirmé l'absence de radioactivité. Selon Pierre Siefridt, chef de la division de Nantes de l’ASN, ils ne présentaient aucun danger : "ces pots sont vides, ils auraient dû servir au transport d’iode 131, un produit qui sert au traitement des cancers ou pour l’imagerie médicale".Suite à leur enlèvement le 22 mai par une cellule mobile du CEA, la grande majorité des boîtes a été transportée à Paris, pour y être recyclée où détruite. Une enquête de gendarmerie est toujours en cours pour savoir qui est le propriétaire de ces boîtes et qui en est le dernier utilisateur.